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Voyage Mongolie
Par S. B.

Voyage Mongolie

Dire qu'il a 80°C d'écart de température entre l'été et l'hiver pourrait suffire à donner une idée de ce pays. Les +40°C de l'été ne sont pas un très gros problème. Avec un peud'eau on s'y fait. C'est plutôt les -40°C de l'hiver qui conditionnent tout. Plantons le décor : la steppe !

Vers le nord d'Oulan-Bator c'est un peu vallonné et des bribes de forêts s'accrochent aux crêtes. Normal, on s'approche de la Sibérie et de ses taïgas.
Vers le sud c'est plat à perte de vue, de plus en plus désertique, plus un seul arbre. Normal, on entre dans le désert de Gobi.

Les hommes vivent dans des yourtes . C'est elles qui les protègent contre le froid et les (très) violents vents. (je ne sais pas s'ils soufflent l'hiver, mais je peux témoigner qu'ils soufflent vraiment très fort l'été).
Pourtant ces yourtes ne sont pas plantées dans le sol. Leur structure circulaire et auto-porteuse leur permet de bien résister. Elles les protège aussi du froid grâce aux plusieurs couches de feutres qui entourent l'ensemble. Il faut préciser également qu'il y a tout de même un poêle à l'intérieur.


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L'intérieur justement est très organisé car la yourte représente l'univers. Toute chose a sa place et c'est pareil dans toutes les yourtes. Même l'étranger en visite ,a sa place: le nord ouest. Et si vous ne savez pas où est le nord-ouest, c'est facile, la porte d'entrée est toujours au sud (attention à la tête).
Les Mongols ont une grande tradition d'hospitalité. Ils accueillent tout voyageur qui passe. C'est justement les conditions climatiques qui ont forgé cette obligation. On ne laisse pas dehors quelqu'un qui demande l'hospitalité et par extension on accueille toujours tout le monde, ça fait de l'animation. Il parait même que toute personne, connue ou pas, peut entrer sans frapper. Je veux bien le croire mais si un étranger s'approche d'un camp de yourtes sans s'annoncer il sera taillé en pièces par le chien bien avant d'arriver à la porte. Parce qu'ils ont des chiens. Ils sont très sympas quand leur maître a fait copain-copain avec le nouvel arrivant, mais autrement ils font leur boulot de gardiens.
Donc vous êtes invité à entrer et là vous êtes confronté à la deuxième tradition: Donner à manger immédiatement au visiteur. Ben oui, il ne faut pas manquer une occasion de faire du gras en prévision de l'hiver. Ce qui veut dire que ce qu'on vous donne n'a rien à voir avec du slim-fast. Tout est à base de lait, de beurre, de fromages, de yaourt, le tout bien fermenté. On offre également de l'aïrak une "boisson" faite à partir de lait de jument. Et tout cela ne se refuse pas , bien sûr.
Heureusement, vous serez alors confronté à la troisième tradition, plus moderne celle-là, de la photo. En effet ils adorent être photographiés, ils accourent dés qu'ils voient un appareil, et ne comprennent pas si on les photographie pas. Donc, si vous souhaitez éviter toutes les offrandes de fat-fast, vous pourrez faire diversion en faisant mine d'être occupé à photographier, et sans vexer personne.
Il est possible qu'en sortant votre estomac succombe à une quatrième tradition...plus touristique...

La fête nationale du pays s'appelle le Naadam: Elle a lieu les 11 et 12 juillet. Pendant ces deux jours ont lieu les épreuves des "trois jeux virils" c'est-à-dire le tir à l'arc, la lutte et les courses de chevaux.
Le concours de tir à l'arc consiste à tirer des flèches vers des sortes de petites briques posées au sol, 70 mètres plus loin, et formant un petit muret. Le but est de toucher le muret, le plus au centre possible.
La lutte est entourée de divers cérémonials entre les lutteurs ou avec les arbitres. Notamment le lutteur vainqueur d'un combat va danser la danse de l'aigle autour d'un drapeau. Il n'y a pas de catégories, les gros combattent avec les petits. Le perdant est celui qui touche le sol avec autre chose que la plante des pieds ou la paume des mains.
Les courses de chevaux constituent l'épreuve reine de la fête. Il y en a plusieurs suivant l'age des chevaux. Quant à l'age des cavaliers, s'il doit être en moyenne de 10 ans, certains ont 4 ou 5 ans. La distance de la course est de plusieurs dizaines de kilomètres et au moins 25 km. Certains chevaux s'écroulent de fatigue avant la ligne d'arrivée.
Il est plus intéressant d'assister à cette fête dans une petite ville car pour le tir à l'arc et la lutte on peut se trouver directement dans l'action, à moins de deux mètres des protagonistes (attention aux flèches et de ne pas se prendre un lutteur dans la tête). Il est marrant de constater que plus on a un appareillage photographique important autour du cou, plus on a l'air d'un "officiel" et la police qui fait dégager tout le monde vous laisse tranquille.
C'est aussi vrai pour les courses de chevaux ou plutôt après la course. En effet, à ce moment là, tout le monde se retrouve sur un cheval, sauf vous, dans un désordre coloré indescriptible.
A Oulan-Bator les festivités sont plus "sérieuses". Le tir à l'arc et la lutte se passent dans le grand stade de la ville. Donc, c'est payant, et pas question de bouger des tribunes. On est donc très loin.
Par contre on peut assister à des combats entre les meilleurs lutteurs du pays ainsi qu'à la cérémonie de remise des prix aux vainqueurs des différentes épreuves en présence du président de la république.

Le désert de Gobi n'est pas un désert de sable. Il y a bien quelques mers de sable, mais cela ne représente qu'environ 5% de sa superficie. L'essentiel est donc de la steppe, à perte de vue. Ce désert est le désert le plus au nord de la planète(le sud de la Mongolie est à peu près à la latitude de Marseille).
Les yourtes se font rares mais il y en a encore, minuscules tâches blanches au milieu de l'océan...terrestre. Régulièrement on passe à côté d'un puits qui permet de remplir sa gourde. L'eau est glacée !
Souvent il y a des animaux à proximité qui attendent que quelqu'un vienne leur puiser de l'eau. L'animal le plus mythique du coin c'est le chameaux, le vrai, celui à deux bosses, celui qu'on ne voit qu'en Asie. Je rappelle aux étourdis qu'un chameau avec une seule bosse est un dromadaire, même s'il fait parti de la famille des chameaux.


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