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Voyage Mexique Oaxaca
Par Pascal et Florian, 2 vététistes reliant le Mexique a l'Alaska

Voyage Mexique OaxacaMexique : Oaxaca, Monte Alban, volcan Pico de Orizaba

Départ difficile, et retour a la dure réalité du pédalage ! Heureusement, on reprend par une route relativement plate, remise en jambes en douceur et en grosse chaleur. Au niveau de l'isthme, nous profitons de la proximité du pacifique pour modifier notre régime alimentaire, en abandonnant le boeuf au profit du poisson et du poulpe. On quitte sans regret la chaleur écrasante de l'isthme pour gagner peu a peu la fraicheur au cours de la longue rémontée vers Oaxaca : 250 kms pour passer de 0 m a 1700 m. Cette route serpente au milieu d'un chaos de montagnes arides ou seuls poussent cactus et arbustes épineux. La particularité de ce paysage complètement désordonné est du a la rencontre des deux principales chaines montagneuses du Mexique : la Sierra Madre Occidental et la Sierra Madre Oriental. A chaque virage, impossible de deviner la suite de la route tellement elle slalome au travers des collines. Malgré la nature compliquée du terrain, la route est remarquablement bien tracée, avec une pente régulière, plus facile a aborder que les routes Guatemaltèques!
Une des rares cultures possibles dans cette région est celle de l'agave, aussi appelée maguey.


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Mais qu'est ce qu'on peut faire d'un tel cactus  (voir photo 1) ? D'une manière artisanale, on en distille du Mescal (38% d'alcool env.), et d'une manière industrielle de la Tequila. Il est coutume de déposer au fond des bouteilles un ver, appele gusano, qui donne un gout de brule.

 Nous voila enfin dans la ville de Oaxaca (se prononce Oaraca). Comme a notre habitude, afin de pouvoir visiter la ville tranquillement, nous recherchons un lieu ou deposer nos velos. Par un pur hasard nous entrons dans les locaux d'un institut d'enseignement sportif, la ou se rassemblent les professeurs de sport. On sympathise rapidement avec l'equipe enseignante et le directeur de l'etablissement nous permet de rester ici pour la nuit. On dispose d'un petit local avec les matelas du gymnase pour dormir! Situee sur l'altiplano a 1550 m, Oaxaca est la capitale de l'etat du meme nom et la seule ville de quelque importance. C'est une cite coloniale aux rues etroites agrementee de superbes edifices coloniaux en pierre. Si vous avez l'occasion d'y aller, ne ratez surtout pas l'eglise de Santo Domingo (voir photo 2) construite par les Espagnols a la fin du 16eme siecle. Oaxaca est a la fois detendue, nature, touristique et tres agreable de par son centre ville pieton, et le Zocalo (place centrale) encercle par les cireurs de chaussures.

Nous sommes restes finalement une journee de plus afin de visiter le site Maya de Monte Alban (voir photo 3) avec Lucio (prof de sport) qui nous y a enmene gracieusement en voiture. Nous etions les premiers le matin de bonne heure a penetrer dans le site : quel bonheur de pouvoir profiter calmement de la quietude et de la magie mystique des lieux, tout en beneficiant des commentaires d'un guide local.

Dernieres courses dans un super marche, et nous voila partis pour notre premiere section d'autoroute, sous les bons conseils de Matthieu Monceaux. L'avantage d'une autoroute payante (pas pour nous heureusement!), est qu'il y a tres peu de trafic. Aaaaaah, on peut enfin quitter le casque! On remonte sur un altiplano a 2500 m env. (de nouveau du gel dans la tente), pour redescendre ensuite (35 kms) dans un canyon spectaculaire avec en arriere-plan le Pico de Orizaba, notre prochaine etape (voir photo 4).

Le volcan Pico de Orizaba est le point culminant du Mexique, avec un cratere perche a 5750 m (voir photo 5). Difficile de savoir par ou l'attaquer. Les explications du guide Lonely restent sommaires (normal, ce n'est pas un guide de montagne...), et nous ne parvenons pas a nous procurer la moindre carte correcte. La plus officielle que nous ayons trouvee est un torchon A4 avec la montagne et les sentiers traces a main levee! Nous pensions que l'itineraire par la face Nord, qui est le plus usite, serait egalement le notre. Mais renseignements pris aupres des guides, nous nous apercevons que seule la face Sud nous est accessible, car il n'y a ni neige ni glace et ne necessite pas de piolets_crampons. Les proprietaires d'une tienda a Tlachichuca nous proposent gentilment de garder nos velos, durant 2-3 jours. On rejoint alors, cote Sud, le village d'Atzintzitlan en micro (minibus) puis au dessus, le village de Texmalaquilla en stop. Avant d'attaquer la montee, on passe se faire enregistrer chez un soit-disant "guide" par mesures de securite. D'ailleurs, celui-ci ne nous demande ni nom ni prenom, rien... Il est 16h et on commence a marcher (voir photo 6). On rejoint 2h plus tard un poste de garde a 4000 m env. Ce dernier est a l'intersection de 2 chemins : l'un mene a un telescope en construction (a gauche), et l'autre au refuge du Pico. La nuit tombe rapidement en meme temps que le froid. On se fait un feu pendant qu'on cogite un abri de fortune avec de la bache et nos couvertures de survie (on n'a pas de tente, trop lourd!).

L'altitude, le froid et l'air ultra sec nous empeche de dormir convenablement. Au petit matin, nous profitons d'un fabuleux spectacle avec un puissant lever de soleil sur une mer de nuage : feerique! (voir photo 7)

(voir photo 8)Nous avalons le petit dejeuner et prenons le chemin pour rejoindre "l'albergue" (auberge) a 4750 m, autrement dit le refuge.Une fois arrive, nous y deposons le maximum d'affaires pour s'alleger, on reprend des forces puis on attaque le morceau le plus dur : 1000 m d'eboulis, de poussieres au milieu des coulees de lave. Il y a quelques eboulements qui ne nous rassurent pas vraiment, on s'ecarte pour marcher sur un crete de gros blocs de lave. A environ 5000 m Florian renonce a aller plus loin : trop de fatigue et manque d'oxygene. Pascal poursuit l'ascension en solo mais est oblige de s'arreter tout les dix pas a l'approche du sommet.

La haut, le spectacle est saisissant de part le contraste entre l'hostilite du cratere et la vue surplombante sur tout le pays (voir photo 9). La descente au refuge ne pose aucun probleme, on se laisse aller dans l'amas de poussiere et de graviers : on a les memes sensations qu'en poudreuse! Il est deja tard et Pascal est extenue, on decide alors de dormir au refuge. Essai infructueux, a 23h00 nous decidons de redescendre jusqu'au village car l'altitude est trop importante. La pleine lune nous illumine, pas besoin de frontale, ce qui rend la descente moins penible, voir meme magique...au debut!

Apres c'est autre chose, on arrive au village de Texmalaquilla a 3h00 du matin completement sec, les genoux en vrac pour finalement s'ecrouler dans une chapelle ! 4h00 de sommeil plus tard, on rentre a Tlachichuca par les memes moyens qu'a l'aller...


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