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Voyage Maroc Atlas
Par Denis Lemoine

Voyage Maroc AtlasLes Jardins de l'Atlas.

J'ai lu quelque part : " Le Maroc, pays de traditions et de culture… ". Est-ce bien ainsi que l'on pourrait définir ce pays ?

Le temps de réunir quelques personnes afin de constituer un groupe suffisant et nous voilà à Marrakech, ville hautement touristique du sud, mais pas le temps de s'éterniser ici. Notre guide Abdou, allergique au tumulte des grandes cités, en à décider autrement. Ce qui nous attend plus loin est nettement plus dépaysant… Nous partons donc en minibus par le col de Tichka. Il nous faudra parcourir pas moins de trois cent kilomètres dans tous les sens, le temps d'une pause au village de Taddert - petite station de montagne - et traverser Ouarzazate endormie avant d'arriver enfin chez notre guide dans la petite oasis de Tizi Aït Ihya. Une fois sur place, nous comprenons tout le sens de l'hospitalité si chère aux marocains… 


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Après une nuit au calme en chambres troglodytes, notre première journée s'annonce matinale. Nous prenons un déjeuner copieux fait de thé, de miel, de confiture de figues le tout servi sur des plateaux d'argent. Puis, un vieux break peugeot, nous embarque à trente kilomètres de là pour rejoindre la vallée du Dadès et l'une des innombrables casbahs du Glaoui. Là-bas, nous prenons rapidement contact avec le groupe de muletiers et le cuisinier sans qui le trajet deviendrait vite fastidieux. Commence alors pour nous la longue et non moins envoûtante traversée à pieds du plateau désertique de Taltsarout. Paysage " martien " où les nuances d'ocres se déclinent à l'infini et les roches de basalte semblent être des trésors abandonnés à même le sol… Au court du chemin, il n'est pas rare de croiser des nomades dont les enfants annonces notre venue. Le temps de partager le pain et le thé puis de reprendre notre route perdue au milieu de nul part. Ici, la vie se réduit au strict minimum… 

Le lendemain, le groupe descend l'oued M'Goun et s'engage les pieds dans l'eau le long des gorges au relief découpé. Les cultures de blés et de luzernes, irriguées par une multitude de petits canaux, y sont abondantes mais encore en pousses en cette saison avancée. En chemin, nous croisons le très beau village de Tamgallouna, véritable paradis perdu au nom si chantant et dont les maisons sont édifiées à partir d'argile et de pailles. Seule la couleur ocre omniprésente nous rappelle que le désert n'est pas si loin. Beaucoup d'enfants viennent à notre rencontre et nous demandent de leur voix fluette des stylos; tout un symbole. Les garçons se rendant à l'école coranique sont vêtus d'un boubou qui leurs confère une allure mystique. Bientôt, nous les touristes, devenons l'attraction du village. 

Puis vient la descente dans la vallée rose. C'est ici que les couleurs offrent leur plus belle palette de rouge, d'ocre et de vert. Les rosiers, dont les bourgeons n'ont pas encore éclos, laissent présager pour le mois de mai une vallée encore plus rayonnante. Plus loin, à flanc de montagne, on devine le village de Touzrikt : un curieux mélange entre modernité et ancienneté. Notre escapade s'achèvera à plusieurs kilomètres de là dans un souk de montagne à Kelaâ M'Gouna, village réputé pour son eau de rose. Sur place, c'est un folklore de senteurs épicées, de pièces détachées en tout genre, mais aussi d'objets artisanaux. Un orfèvre me demande d'où je viens. Il connaît bien le Nord de la France et me raconte son passé dans un français mal prononcé… Plus loin, un troupeau de mules attend patiemment sous un soleil pesant. Les montagnards viennent ici pour y vendre du bois de chauffage. Ainsi en cours de chemin, il est fréquent d'en croiser un avec son chargement. Pour nous, c'est le chemin du retour qui nous attend. Mais dès lors, il est difficile de quitter cet endroit où même le temps semble se perdre...


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