|
 Luxor: la ville.
Malgré les "Hello-Bakchich" continuels qui nous mettent
un peu sur la défensive, nous découvrons une petite ville
aux charmes certains. Le long du Nil, une large avenue propre, bordée de palmiers. Un peu l'impression de découvrir la Croisette égyptienne, sous une belle journée lumineuse mais un peu fraîche.
Caractéristique aussi, les klaxons : jour et nuit, les transports en tout genre, du vélo au camion en passant même parfois par les célèbres calèches de Luxor se saluent, s'avertissent d'un dépassement probable ou d'un danger (beaucoup moins probable) au moyen de leur avertisseur sonore ! La sémantique du langage nous échappe un peu :
ils klaxonnent pour tout dans la plus parfaite cacophonie.
Séjour en
Egypte
: comparez tous les séjours en Egypte (Le
Caire, Louxor, Sharm El Sheikh ...) proposés
par les plus grandes agences de voyage du net. Pour partir au meilleur
prix.
http://www.actuvoyage.com/sejour-egypte.html
Longer le Nil à Luxor, c'est nécessairement longer le temple, que l'on repère de loin grâce à son obélisque - unique puisque son jumeau est devenu célèbre depuis son entrée à Paris .
Longer le Nil à Luxor, c'est aussi se voir dans un miroir à Blankenberge. Autant d'hôtels massifs collés les uns aux autres sur plusieurs centaines de mètres, sauf qu'ici, les hôtels sont sur l'eau ... et tous plus luxueux les uns que les autres. Juste une exception : au milieu de la rangée, en voilà un à moitié coulé, maintenu par une série de cordages, que quelques marins essaient de rafistoler … il s'appelle Africa …
Longer le Nil à Luxor, c'est aussi longer l'un ou l'autre de ces fantastiques buissons de jasmin qui dégagent leur odeur enivrante à la tombée de la nuit.
Longer le Nil à Luxor, c'est aussi user d'une imagination débordante pour échapper aux loueurs de taxis, de felouques ou de calèches ... et une certaine motivation pour apprendre les langues étrangères : là (non), shokran (merci), allàs (laisse-moi tranquille)...
Nous nous préparons pour notre première nuit dans le désert, par un grand feu de branches de palmiers et une longue veillée au rythme du tambour. Parmi les routards, un australien très
"haré Krishna" qui commence un périple de 2 ans. Un américain de plus de 2 mètres aux longs cheveux, qui vit des cours de plongée qu'il donne par ci, par là et Patrice, un québécois à l'accent savoureux, guide au Maroc et en Egypte pour des voyages "aventureux". Quelques tuyaux pour nos prochains voyages, comme par exemple, se faire faire des cartes de visite au nom d'une agence de voyage bidon. Cela donne des réductions dans la plupart des musées et ouvre beaucoup de portes !
La nuit sous la tente est glaciale ...
Départ en fin d'après-midi pour le désert blanc, le Sahara Beida.
Sacs au dos, pour une autonomie totale, nous ramassons les brindilles des buissons morts avec prévoyance.
Dans ce sec extrême, rien ne se dégrade. Je comprends mieux maintenant comment les pharaons et leurs monuments ont pu traverser les temps. Malh |
