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Voyage Botswana
Par Carine et Sebastien

Voyage BotswanaL’Okavango est un fleuve qui prend sa source dans les hauts plateaux Angolais et qui ne trouve jamais l’océan. Son cours se termine dans le nord Kalahari pour transformer cette partie de désert en un immense delta. De nombreuses lagunes se forment.
Différentes espèces trouvent refuge dans le delta. Des Hippopotames aux éléphants, en passant par les antilopes et les lions, le delta de l’Okavango est également un paradis pour plus de trois cents espèces d’oiseaux .

Depuis la ville de Maun il est possible de décoller pour un survol du delta. Au coucher du soleil, les couleurs sont incroyables. Un jaune savane, de l’orange se mélangent avec le bleu des milliers de bras du fleuve et le vert des marécages. De là haut on peut surprendre les crocodiles du Nil se dorer au soleil et les girafes galoper entre les îlots.Le delta de l’Okavango offre une très grande variété de paysages. Les plaines herbeuses alternent avec les forêts où de nombreux arbres gisent à terre. Les éléphants les arrachent pour se nourrir des feuilles trop hautes et des racines. Le nombre et la hauteur des termitières nous ont beaucoup impressionnés. Il n’était pas rare de voir des colonies de babouins passer au loin avec des impalas.Plus on s’avance vers le cœur du delta et plus le paysage change. Le décor évolue, des palmiers apparaissent, puis des lagunes, d’autres bras de rivière. Les éléphants broutent dans de petites clairières tandis que les antilopes bondissent au loin.


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Le delta doit aussi se découvrir au rythme des Mokoros. Le Mokoro est une pirogue taillée dans un tronc d'arbre à saucisses. Pour se rendre au cœur du delta, il faut louer les services de plusieurs guides locaux. Trois heures de 4x4 pour quitter Maun, ensuite on monte à bord des frêles embarcations pour s’enfoncer dans le cœur du delta. Il vaut mieux s’installer confortablement dès le début de l’expédition sinon on risque de chavirer. 
Ensuite il suffit de se laisser glisser dans le labyrinthe que constitue le delta. Parfois nos pirogues s’arrêtent car cent mètres devant nous des éléphants traversent le bras de la rivière. 
A un autre moment la tension est vive lorsque nous entendons le bruit des hippopotames juste derrière les haies de papyrus.Petit à petit notre équipée atteint une île qui nous a sert de camp de base. De notre zone de bivouac nous pouvons rayonner dans le delta avec l’aide des guides locaux. 
A pieds ou en pirogues, le delta se mérite. Parfois les bras de rivières se rétrécissent tellement que le pilote du Mokoro n’arrive plus à faire avancer l’embarcation. Il faut alors l’aider en tirant sur les herbes hautes.
Là, les insectes tombent sur nous par dizaines : sauterelles, araignées, tiques sans oublier le risque de basculer à l’eau avec en prime les crocodiles qui pourraient somnoler en profondeur... 

Après une nouvelle traversée en Mokoro nous avons marché trois heures sous une chaleur terrible. Nos guides nous ont conduit avec précaution dans la nature sauvage pour nous amener jusqu'à une lagune. Des Spatules fouinaient dans la vase, des aigles pêcheurs planaient dans le ciel. En traversant une zone de palmiers à l’arrière de cette lagune nous sommes tombés sur un groupe d’hippopotames.Ces derniers barbotaient dans l’eau, le mâle dominant surveillant le reste du groupe. Chez les hippos tout le monde à une place, c’est une société à structure pyramidale. Il ne faut pas se laisser berner par l’aspect un peu grotesque de cet animal. C'est un des animaux les plus dangereux (avec le buffle) et il tue plus d'hommes que le lion. L’hippo charge à 30Km/h et une fois qu’il vous a piétiné, il regagne tranquillement sa marre. Il avale une centaine de kilos d’herbes par jour, les mâles se combattent souvent. Tandis que nous observions ces animaux, nos guides nous surveillaient autant que la forêt de palmier dans notre dos (d'où d'autres hippos pouvaient surgir à n'importe quel moment). 

A quelques mètres des hippopotames, nos guides nous montrent la patte d’une girafe. C'est avec stupéfaction que nous apprenons qu’elle a certainement été tuée par des lions, et que les hyènes ont ensuite emporté leur part du "festin", dispersant aux alentours les différentes parties de la carcasse.
Nos trois guides nous rassurent en expliquant que ces fauves ne chassent habituellement pas de jour. 
Même s’ils sont présents dans le delta, on a peu de chance de les croiser si on évite les fourrés.

En cas de rencontre avec des fauves il ne faut pas fuir. Regarder l’animal dans les yeux, reculer doucement. Si on ne tombe pas sur un lion affamé ou une lionne qui a peur et qui protège ses petits il y a peu de risques de se faire attaquer...normalement. 
En quittant la lagune des hippos, nous tombons sur un éléphant, un jeune mâle. Ce n’est pas le premier que nous croisons à pieds dans le delta mais celui-ci nous a senti de loin. Nous sommes sur son territoire. Rapidement notre groupe se cache derrière une termitière pour tenter d'immortaliser le pachyderme sur la pellicule. L’éléphant remue les oreilles énergiquement, lève sa trompe et projette de la poussière sur son dos en nous faisant face : premiers signes avant une charge. Là j’arrête la caméra et nous nous faufilons dans un bois. Avec le recul, on se rend compte qu’à cet instant on oublie les lions qui peuvent être autour de nous et les hippopotames dans notre dos. Doucement les guides nous font éviter l’éléphant qui nous raccompagne hors de son territoire. 

Après l’épisode de l’éléphant nous entamons la marche de retour. La chaleur accable tout le groupe. Nous traversons des plaines herbeuses. Nos guides attendent toujours quelques minutes dans le plus grand silence pour scruter le paysage et éviter une attaque de prédateurs. Les herbes se courbent sous le vent, c’est l’hiver en Afrique australe, la période sèche. Nous vidons nos gourdes tandis que les locaux emmitouflés dans leurs manteaux n’ont rien bu ni rien mangé depuis le départ… (nous sommes debout depuis six heure du matin... )Le delta de l’Okavango est un immense marécage. On ne peut pas tout voir en quelques jours. Il est possible d’explorer la réserve de Morémi au sein même du delta, de partir à bord de barges rapides à fond plat pour sillonner ce labyrinthe ou partir dans le nord du delta où abondent les oiseaux. En tout cas le delta est d’une beauté incroyable, séjourner dans cette nature sauvage au milieu des animaux est une expérience unique. 

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