"Mais
quels Indiens ?" nous disent plusieurs Argentins à Buenos Aires,
Salta, et Jujuy.…"Oui, il reste quelques indiens mais en
Bolivie, de l’autre côté de la frontière…"
Après un premier mouvement d'angoisse - sommes-nous donc venus à la
recherche de populations qui n'existent plus ? -, nous sommes en
mesure d'expliquer la moue dubitative des Argentins à l'annonce de
notre sujet de reportage :
D'une part, les communautés isolées, composées parfois seulement
d’une dizaine de familles, habitant dans des zones difficiles d'accès,
mènent une vie tellement en marge de celle des Argentins des grandes
villes qu’ils sont pour la plupart ignorés.
D'autre part, des précisions de vocabulaire s'imposent : le mot
d'"Indien" n'est certes plus guère utilisé, mais les
descendants des populations indiennes préhispaniques n'ont pas
disparu. On les appelle des "nativos" - c'est-à-dire des
hommes nés sur la terre sur laquelle ils vivent -, car la culture
d'origine a subi et intégré les influences d'autres civilisations.
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Il existe ensuite plusieurs termes pour désigner les différentes
sortes de "Nativos":Colla : decendant des Indiens des Andes.
Aborigenes : descendants directs des Indiens de race Wichi, Matacos,
Chorotes, Chulupies, ou Chane qui vivent dans la partie Nord Province
de Salta, dans une zone de forêt tropicale.
L'itinéraire:La plus grande partie du voyage s'est déroulée sur le
haut plateau des Andes appelé l'Altiplano; dans une zone particulièrement
désertique :La Puna .
La dernière semaine, nous sommes allés dans la Selva (Pinchanal,
Oram, Embarcacion...), forêt de type tropical près de la frontière
bolivienne. Dans cette zone, la végétation est très dense et le
climat très humide toute l'année.
Voici quelques endroits vus ,et rencontres faites ,lors de ce voyage :
[ voir
photos ]Les sillons étroits et profonds que tracent
les fleuves sont les seuls moyens de communication entre les vallées.
nous suivons donc la coutume locale en suivant les lits des fleuves
pour nous déplacer. En l'absence de panneaux de signalisation, nous
demandons notre chemin dans les rares maisons situées au bord de la
route, ou arrêtons parfois quelques voitures.
[ voir
photos ]Teodora a 72 ans. Elle est bergère près d'Abra
Pampa depuis son enfance et garde actuellement un peu plus de 300
moutons et chèvres avec pour seule aide un chien qui refuse d'obéir.
Les moutons, en fait, ne s'éloignent pas de l'ojo de agua, source
d'eau surgie du sable qui alimente un petit lac d'eau claire. Toutes
les fermes de la Puna sont agglutinées autour de ces ojos de agua qui
abreuvent les bêtes et font pousser l'herbe.
Le propriétaire de la finca dans laquelle Teodora travaille n'est
toujours pas venu ; cela fait maintenant 5 jours qu'elle attend. Pour
passer le temps, et pour couper la faim, elle mâche des feuilles de
coca à longueur de journée. Elle accepte volontiers un petit sac de
feuilles qu'elle aura finies demain.
[ voir
photos ]La montagne des Sept Couleurs domine le petit
village de Pumamarca.L'eau et le vent modèlent cette palette de
couleurs pastels .
[ voir
photos ]Pas d'eau, mais pourtant les cimetières de la
vallée sont tous fleuris en hiver !L'eau est trop rare et précieuse
pour cultiver des fleurs, les collas ont donc développé la tradition
des chrysanthèmes en papier...
[ voir
photos ]Grande première pour la famille des 206 : nous
avons fait du slalom entre les tas de sel des Salinas Grandes !
Il est midi ; pas un bruit ; rien que du sel cristallisé en alvéoles
sur les milliers d'hectares ; la réverbération sur cette gigantesque
étendue de sel est particulèrement éblouissante. Nous assaisonnons
quelques tomates de sel brut, avant d'entreprendre une séance photos.
Une voiture surgit à l'horizon et fonce sur nous : un barbu, lunettes
de soleil, l'air décidé, en sort et s'approche de nous. Hector,
l'exploitant de la saline, nous aborde joyeusement pour nous expliquer
le procédé de traitement du sel.
Il nous conseille la prudence pour resortir de la saline : nous ne
reposons en fait que sur 10 cm de sel, en dessous de la croûte de
sel, très fine et fragile par endroits, se trouve un lac, ce que nous
vérifions en creusant un trou au couteau... Etant donné le poids de
la voiture, nous avons de peu évité un plongeon !
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